
Depuis que tu es partie, me laissant esseulé, je ne vais plus chez Jojo pour m’envoyer un kir à huit heures du matin - d’ailleurs je ne bois plus et je compte les jours.
Ma vie est différente désormais, la sobriété a de bons côtés. Sauf que je n’arrive plus à écrire comme avant. Les jours clairs le sont trop et les arbres beaucoup moins déchirants, des ombres filantes dans une embrasure de bus. Courants d’air évanescents.
Ma vie est différente désormais, la sobriété a de bons côtés. Sauf que je n’arrive plus à écrire comme avant. Les jours clairs le sont trop et les arbres beaucoup moins déchirants, des ombres filantes dans une embrasure de bus. Courants d’air évanescents.
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