La terrasse aux bambous, journal
Le lendemain, pétris de remords, vomissant encore dans l’évier de la cuisine, j’ouvris mes yeux secs sur une terrasse en désolation. Je cherchais un verre d’alcool en vain. L’air était gris, j’avais le teint cireux, comme sortant d’une jaunisse. Mais il faut croire que je n’avais pas encore touché le fond, mes mains tremblaient et je n’arrivais pas à fumer. J’allais aux mails... Rien. J’avais mal raccroché le téléphone sans fil, plus de batterie. Du fond de mes vapeurs éthyliques, je fis un tour à la douche, cette cabine où nous nous aimames si souvent. Là aussi, elle était absente, bien entendu. Je devais me rendre à l’évidence, je l’avais perdue, sans mot dire, juste des pleurs.
Je descendis chez Fanfan, boire un coup avec Zaza Ritz, mais le cœur n’y était pas. Et puis je n’avais pas envie de parler. A personne. Je remontais au Mac. Lancer un SOS vers Love Of My Life. J’espérais que j’allais m’évanouir de ce cauchemar.
A ce stade de ce journal, la mémoire me fait défaut. Je buvais tellement, en plus des médicaments, que rien ne remonte à la surface de ma conscience. Je faisais des centaines de photos, tous crocs sirupeux dehors, que je lui envoyais, bien entendu accompagnées de toutes sortes de je t’aime et autres tu me manques, mais en vain, car, bien entendu, elle ne me répondait pas. Trois autres mois passèrent ainsi, dans l’obscur et le malentendu. Car, je le sus un beau jour d’avril, elle avait été privée de téléphone international pendant tout ce temps. Et non, elle ne m’oubliait pas, mais trop de travail. Je ne me rendais pas compte... J'étais juste en train de crever.
Je descendis chez Fanfan, boire un coup avec Zaza Ritz, mais le cœur n’y était pas. Et puis je n’avais pas envie de parler. A personne. Je remontais au Mac. Lancer un SOS vers Love Of My Life. J’espérais que j’allais m’évanouir de ce cauchemar.
A ce stade de ce journal, la mémoire me fait défaut. Je buvais tellement, en plus des médicaments, que rien ne remonte à la surface de ma conscience. Je faisais des centaines de photos, tous crocs sirupeux dehors, que je lui envoyais, bien entendu accompagnées de toutes sortes de je t’aime et autres tu me manques, mais en vain, car, bien entendu, elle ne me répondait pas. Trois autres mois passèrent ainsi, dans l’obscur et le malentendu. Car, je le sus un beau jour d’avril, elle avait été privée de téléphone international pendant tout ce temps. Et non, elle ne m’oubliait pas, mais trop de travail. Je ne me rendais pas compte... J'étais juste en train de crever.
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