mardi 8 septembre 2009

Rédemption


J’ai grossi.
Ça c’est depuis le Seresta et le Risperdal. J’ai pris 25 klgs, et en plus j’ai arrèté de fumer, alors en voilà 6 de plus!
J’ai traversé un long tunnel plutôt sombre, une blessure à l’âme (I gave her my heart, but she wanted my soul... Bob Dylan) qui a mis cinq ans à cicatriser, Love of my life (des Queen), je l’écoutais en boucle; d’ailleurs le disque s’appelle Live Killers, j’aurais dû me méfier... Puis, de temps en temps, de fenêtres grillagées en timides rédemptions Christiques, j’ai appris à saisir la lumière, à faire des ombres avec les mains, en bref, je me suis relevé, les yeux tournés vers le ciel de Sainte Anne.
Je jouais au ping pong en plein hiver, c’était un très bon exercice. Malgré tout, je ressentais comme un vide. Les psys appellent cela une absence de projet. Rien de grave de mon côté, j’étais vivant, gros mais vivant. Jamais ce mot, cela remonte à cinq ans déjà, ce mot oui: VIVANT, ne m’a ouvert l’esprit, et les envies, peu à peu, sont revenues. Le temps prend parfois, ce vicieux, des tours et des détours pour nous conduire à l’équilibre. Ad libidum

3 commentaires:

  1. Live killers. Les signes sont toujours là, mais c'est toujours après qu'on les interprète...

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  2. Oui c'est exact, tu as raison! Tu crois que 09/09/09 en est un??

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