lundi 9 novembre 2009

Work In Progress (12)


La terrasse aux bambous, journal


Le lendemain, je restais clean. Trop impatient de retrouver ma Voyageuse. Pas une goutte d’alcool, ou presque. Des cigarettes, du café. J’attendais devant mon écran. J’attendais comme une apparition, papillon pris dans l'abat-jour. J’ai attendu toute la nuit. Jusqu’à l’aube. Mais ma Voyageuse, L., n’a pas pointé le clic de son pseudo. Je décidais de ne pas dormir et d’aller à 7 heures à la piscine. J’étais incroyablement déçu, beuglant contre ces fichus ordinateurs qui n’arrivent pas à se connecter au réseau! Je ne pouvais pas imaginer une autre explication: j’avais été touché au cœur.

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