samedi 3 octobre 2009

Samedi


Réveillé à 4 heures 50, je ne m’attarde pas au lit. Pamplemousse pressé. Il fait nuit. France Inter ronronne dans un coin de la cuisine - j’adore la voix de Laurence Garcia. Je vais jetter un coup d’œil aux emails, espérant en trouver un de Y. Mais non. Elle s’est un peu éloignée ces jours derniers. Je suis si heureux de l’avoir retrouvée. Merci FaceBook. Je me prépare un thé.
Plus tard dans la matinée, je descends chez Françoise, je bois une noisette puis je vais au marché avec Adeline (qui vit avec 500 euros par mois, parfois la misère se cache au bas de la rue - Adeline n’a plus de dents du haut, et pas les moyens pour un dentier. C’est une brave femme, affligeante de naïveté, elle me rend triste et jure comme un charretier!).
Retour au bistrot 79. J’ai acheté des olives pour l’apéro. Je viens prendre des nouvelles de Didier, qui est alcoolique (deux bouteilles de rosé par jour), et que je veux aider à s’en sortir. Je lui ai donné le numero de telephone de l’Hopital Pompidou pour qu’il fasse une cure. Mais il n’a pas appellé, et cela ne me plait pas. Je le lui dit. Lundi, répond-il. Ouais. A lundi donc, demain je vais voir mes parents à Brunoy, ma petite maman tordue dans sa belle maison de retraite. Je lui glisserai un “je t’aime” dans l’oreille, comme je le fais à chaque fois. On ne dit pas assez “je t’aime” de nos jours.

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