dimanche 11 octobre 2009

L'endormi


Tout a commencé par cette photographie de Roberto Pellegrinuzzi, que je ne connaissais pas. Trouvée sur le Net, elle ne portait pas de titre, je décidais de l’appeller “L’endormi”; où il est question de disparition (thème de l’exposition), de sommeil et d’évasion, de rêves et de cauchemards. Mais qu’importe, le bien et le mal ne s’épousent-ils pas, au long des années perdues?
L’œuvre est démesurée, et le visage éteint. Qu’est-ce qui se cache derrière ces yeux clos? Là, on revient à la disparition, comme si on pouvait rayer de son esprits les mauvais côtés de son histoire, les remords et les regrets, évacuer les instants évanouis dans l’abîme des neurones, imbroglio pervers des mémoires inachevées.

1 commentaire:

  1. Non, on ne peut pas rayer de son esprit les "mauvais côtés de son histoire", comme tu dis. Qui parle de "mauvais" côtés? Qui peut dire que nos pierre angulaires, celles qui nous ont fait tomber, n'ont pas été la chance de notre vie? Je crois qu'on ne peut pas continuer en toute sincérité dans la vie tant que l'on n'a pas fait connaissance, et ami, avec sa part d'ombre, celle qui nous emmène sur des "mauvais" chemins.
    Oui, il semble bien dormir, le monsieur. Mais comme son sommeil ne semble pas serein! On dirait qu'il veut empêcher de sortir, par la force de ses paupières, par la contraction de ses sourcils, les pensées qui l'habitent...

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